Est-ce que je vais sortir en bonne santé de la clinique ou y serai-je d’abord complètement affaibli par des germes nosocomiaux ? Beaucoup se posent la question car le nombre de cas de complications, voire de décès, dus aux maladies nosocomiales a de quoi effrayer. Dans ce numéro, nous allons donc nous pencher sur les techniques de lutte antimicrobienne à travers l’analyse de différents produits médicaux. S’équiper d’ordinateurs sans ventilateur ou d’écrans tactiles est une piste. Utiliser des matériaux et des surfaces appropriés en est une autre. Mais oseriez-vous désinfecter un appareil ou même vos mains au plasma basse température ? Rendez-vous dans notre dossier principal, à la page 10, pour comprendre pourquoi les scientifiques s’intéressent à ce procédé et comment il pourrait favoriser l’hygiène des établissements de soins.
De santé, il est encore question avec un tout nouveau produit mis au point par une entreprise finlandaise. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de prévenir les infections nosocomiales, mais les lombalgies et autres douleurs dorsales des personnels soignants. Grâce à des roulettes révolutionnaires dotées d’un système de blocage électronique facile à mettre en œuvre et à manipuler, ces personnels n’auront en effet plus à se pencher pour manipuler les lits d’hôpital et d’autres appareils médicaux (voir page 14).
Nombreux sont les médecins ou les kinésithérapeutes qui aimeraient évaluer avec précision la récupération de leurs patients. Cette application dans le génie biomédical est désormais possible grâce à un nouveau capteur d’accélération de la taille d’une montre-bracelet. C’est ce même capteur qui a fait ses débuts dans l’industrie des jeux vidéo, où il permettait de transmettre les mouvements d’un acteur à un ordinateur. Pour savoir comment ce dispositif pourrait contribuer à diminuer le risque d’une hausse des coûts de santé, lisez notre article à la page 16.
Dr. Birgit Oppermann
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